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Album Release Of An Oath, The Kol Nidre du groupe The Electric Prunes, 1968. Label : Reprise Records

Présentation du groupe

The Electric Prunes est un groupe de rock issu de San Francisco dans les année 1965. Leur formation a changé assez souvent avant de se terminer au début des années 70 pour se reformer en 2001. Le groupe s'appelle The Sanctions , puis Jim and the Lords avant de trouver son nom final en 1966. Ce groupe est découvert par Dave Hassinger ingénieur chez RCA qui leur permet de sortir un premier single. Leur deuxième single avec le tube I Had Too Much To Dream (Last Night) se place 49ème aux charts du Royaume-Uni et 11ème aux Etats-Unis. Une de leurs chansons de cet album, Kyrie Eleison, sera sur la bande originale du film Easy Rider.

Histoire de l'album

L'album Release Of An Oath même porte le nom des Electric Prunes, pourtant aucun des membres originaux ne joue dessus. En effet après le départ des membres pour diverses raisons, leur producteur, Hassinger, possédant les droits de nom du groupe, décide de choisir de nouveaux musiciens et de composer ce nouvel album. La composition du groupe est alors de John Herron (orgue), Brett Wade (basse, flûte), Mark Kincaid (guitare, chant) et Richard Whetstone (chant, batterie). Cet album a quelque chose de religieux, presque mystique étant donnée son concept : faire pénitence par un sermon. Le sous titre de l'album est The Kol Nidre , or le Kol Nidre est une prière juive récitée à la synagogue juste avant le coucher de soleil la veille de Yom Kippour. Cependant, les chansons mélangent les liturgies chrétienne et juive.

Avis sur les chansons

La première chanson, Kol Nidre , débute par un piano et des violons, puis arrivent la guitare, basse et batterie, le tout suivi de la voix qui commence « a cappella ». Ce morceau sonne comme un air religieux, une prière. Deux solos sont à noter, un de guitare avec une distorsion très aiguë et un de flûte orientale.

Le morceau suivant est Holy Are You, plutôt lent avec une batterie de très bon niveau, de nouveau un solo de guitare distordue assez long et un pont de basse appuyé par la forte présence rythmique de la batterie.

S'ensuit General Confession, qui commence à l'orgue puis basse, ensuite arrivent la batterie et les cuivres. Cette chanson est moins sombre que les autres, sa structure est enivrante, dès le début un solo de piano, un break de batterie un peu plus loin qui en devient un petit solo, puis solo de guitare et phrase de chant juste sur piano. C'est un morceau essentiellement instrumental.

Vient ensuite Individual Confession, piste qui commence avec tout les instruments, on remarquera la basse très prenante, le couplet chanté ressemble fortement à une confession.

Le titre suivant est Our Father, Our King, qui débute par un piano, basse et arrivée de la batterie avant celle du chant un peu plus tard. Il y a une forte présence de violons aussi qui renforce l'aspect mystique de cette chanson qui ressemble à une demande d'aide à Dieu. Le morceau se clôture de la même façon qu'il démarre.

Le morceau le plus chanté est The Adoration, avec un petit pont à la basse qui amène tranquillement à un mini solo de piano puis sur un gros break de batterie avant de tomber sur un solo de basse.

La dernière piste est Closing Hymn, qui s'ouvre sur le chant, il y a un bon solo de guitare entrecoupé d'un break de batterie. A la fin de la chanson, la phrase de chant est reprise par les violons.

Nous pouvons dire que cet album, dans la continuité de leur disque Mass in F Minor, est intéressant et moins religieux que leur premier, celui-ci reprenait des chants religieux en version plus électrique. Le mélange rock plutôt psychédélique et les chants inspirés par la religion en font un mélange qui vaut la peine d'être écouté. C’est vraiment un album atypique.

Pour finir voici le morceau General Confession pour vous donnez une idée de ce à quoi cet album ressemble :